C’est un opéra de Wagner, « Der fliegende Holländer », (mal) traduit en français par « Le vaisseau fantôme » et créé en 1843.
Ce n’est pas un des premiers opéras que j’ai vus, mais c’est le premier dont j’ai gardé le souvenir, et quel souvenir ! C’était en 1980 en Finlande, au festival de Savonlinna et dans la cour intérieure d’Olavonlinna, une forteresse de la fin du quinzième siècle. Je ne connaissais pas l’opéra, le programme était en finnois avec un résumé en allemand, et à l’époque j’avais quasiment oublié les quelques notions d’allemand qui m’avaient été inculquées au lycée : autant dire que je n’ai rien compris à l’histoire… Et pourtant, des décennies plus tard j’ai encore en mémoire l’émerveillement devant le trésor digne des Mille et Une Nuits que le Hollandais fait miroiter devant Daland, la ballade hallucinée de Senta, et le bateau noir aux voiles rouges avec son chœur terrifiant de marins invisibles. Avec le recul, je comprends maintenant que j’avais été saisie par des images archétypales : c’est de là que date mon amour de l’opéra.
Je donne ci-dessous quelques pointeurs pour se familiariser avec cet opéra.
- Synopsis et personnages.
- Je n’ai pas trouvé en ligne de traduction en français du livret allemand, mais seulement des traductions en anglais : par exemple ici avec le texte allemand en parallèle.
- Une version audio récente est celle de Bayreuth en 2021.
- Quant à la version de 1980 à Savonlinna qui m’a laissé un souvenir impérissable, elle apparaît parfois sur Youtube.