Le roman de Walter Scott raconte des évènements prenant place en 1679 en Écosse, lors des guerres entre Royalistes (ou Cavaliers) et Covenantaires (des réformistes protestants souhaitant un régime religieux presbytérien) [1]. Si les personnages de Henry, Edith et Lady Margaret sont inventés, John Balfour a bien existé et a été l’un des assassins de l’archevêque Sharp en 1679.
Le personnage principal est Henry Morton, fils d’un covenantaire et amoureux d’Edith Bellender, petite-fille de la royaliste Lady Margaret Bellender. Au début du roman Henry ne semble pas avoir fait de choix politique, mais il se retrouve à porter assistance à John Balfour, menacé par des Cavaliers et dont Henry ignore alors qu’il est l’un des assassins d’un évêque épiscopalien (i.e., nommé par le roi et adepte de la gouvernance par les évêques, donc opposé aux presbytériens qui prônaient la gouvernance par les anciens de la communauté). Henry se retrouve donc, sans vraiment l’avoir choisi, dans le camp des Covenantaires et prend part aux batailles avec les Royalistes qui s’ensuivent. Il est cependant en désaccord avec les chefs des Covenantaires; après une défaite de leur camp, ceux-ci condamnent Henry comme traître. Henry est sauvé par un commandant royaliste mais doit s’exiler. Il revient en Écosse dix ans plus tard et retrouve finalement Edith avec qui il se réconcilie.